Témoignage
Dans le cadre de mon activité professionnelle, je suis amené à me déplacer dans les entreprises. Régulièrement le réveil me pousse hors du lit à 5h du matin ; ensuite tout s’enchaine : métro, train, taxi et me voilà propulsé dans une salle de réunion ou dans un bureau. Il m’arrive alors de ressentir un décalage entre mon esprit et mon corps : je suis physiquement présent et mon esprit me rejoint quelques instants plus tard comme s’il était resté à la traîne pendant le trajet. Même si quelques secondes suffisent pour « reprendre mes esprits », cette sensation m’est plutôt désagréable.
« Alors de plus en plus souvent, je m’organise pour parcourir les derniers kilomètres à pied et en mode marche afghane®. »
Jeudi dernier, j’arrive de Paris et débarque à Lyon. Chouette, mon rendez-vous n’est qu’à une petite vingtaine de minutes à pied. A la sortie de la gare Part-Dieu, sur les larges trottoirs de l’avenue Vivier Merle, je commence par synchroniser ma respiration sur mes pas. Je cherche le rythme qui me convient le mieux. 3.1.3.1 puis 3.2.3.2 et adopte finalement le 5.3.5.3, c’est-à-dire une inspiration pendant 5 pas, une suspension de la respiration poumons « pleins » pendant 3 pas, une expiration pendant 5 pas, une suspension de la respiration poumons « vides » pendant 3 pas et ainsi de suite. Au début, ce n’est pas évident : j’ai du mal à placer ma respiration en harmonie avec le mouvement de la marche. Puis, assez vite, je me sens bien, d’abord sur le plan physique et ensuite sur le plan mental. Je sens l’air circuler à l’intérieur et se transformer en énergie. Je me sens de plus en plus en forme, en pleine possession de mes moyens. A l’arrivée, face à mes interlocuteurs, je suis aligné, disponible, connecté à l’instant présent et ressent une énergie intense et apaisée … De bonnes dispositions pour bien commencer la journée et donner le meilleur de soi-même !